L’intelligence possède énormement de dérivés, et d’utilisation, cette question a pour but de compléter l’exploitation de L’IA mais de façon moins quotidienne que les exemple de l’exploitation:
- Les systèmes experts : un système expert est un logiciel capable de simuler le comportement d’un expert humain effectuant une tâche précise. Il s’agit là d’un domaine où le succès de l’intelligence artificielle est incontestable et cela est sans doute dû au caractère très ciblé de l’activité que l’on demande de simuler. Le logiciel MYCIN (1974) par exemple est capable de fournir un très bon diagnostic dans la mesure où il est spécialisé dans certains types de leucémies.
- Le calcul formel (opposé au calcul numérique) traite des expressions symboliques. Par exemple, calculer la valeur d’une fonction réelle en un point est du calcul numérique alors que calculer la dérivée d’une fonction numérique est du calcul formel. Les logiciels actuellement proposés sur le marché (MATHEMATICA, MAPLE, …) sont capables d’effectuer tous les calculs formels (et bien d’autres) exigés il y a peu des étudiants des premières années des cycles scientifiques.
- La représentation des connaissances : si l’on veut qu’un logiciel soit capable de manipuler des connaissances, il faut savoir les représenter symboliquement. C’est là un des secteurs les plus importants de la recherche en intelligence artificielle.
- La simulation du raisonnement humain. Les hommes sont capables de raisonner sur des systèmes incomplets, incertains et même contradictoires. On tente de mettre au point des logiques qui formalisent de tels modes de raisonnement (logiques modales, temporelles, floue, non monotones, etc.).
- Le traitement du langage naturel. Qu’il s’agisse de traduire un texte dans une autre langue ou de le résumer, le problème crucial à résoudre est celui de sa compréhension. On pourra dire qu’un logiciel comprend un texte lorsqu’il pourra le représenter sous une forme indépendante de la langue dans laquelle il est écrit : c’est une tâche très difficile mais, bien que l’on soit très loin des enthousiasmes des premiers temps, des progrès significatifs ont d’ores et déjà été réalisés. On commence à trouver des traducteurs automatiques d’autant meilleurs qu’ils traitent d’un domaine spécialisé et des logiciels documentaires non triviaux.
- La résolution de problèmes : représentation, analyse et résolution de problèmes concrets. Les jeux fournissent une bonne illustration de ce domaine : le champion du monde de Backgammon est un programme depuis quelques années déjà et cela sera vraisemblablement aussi le cas pour le jeu d’échecs dans peu de temps. Le jeu de Go résiste beaucoup plus aux efforts des programmeurs de jeux.
- la reconnaissance de la parole : les progrès sont beaucoup plus lents qu’on ne l’imaginait mais constants. On est encore loin de pouvoir produire un logiciel capable de reconnaître les paroles d’un locuteur quelconque et cela essentiellement parce que la compréhension d’un mot, d’une phrase requiert beaucoup d’informations extra-langagières (le contexte, la connaissance du monde dans lequel nous vivons interviennent de manière fondamentale). Un Dictaphone automatique a malgré tout été proposé dans le commerce en 1994 mais il ne fonctionne que si le locuteur sépare chacun des mots et n’effectue aucune liaison.
- La reconnaissance de l’écriture : même la reconnaissance de l’écriture dactylographiée n’est pas un problème facile (bien qu’on commence à trouver sur le marché des logiciels très performants). L’écriture manuscrite pose des problèmes autrement plus ardus : cela n’est pas étonnant dans la mesure où cette tâche peut nous poser à nous aussi des problèmes insolubles. Certains chercheurs essaient de reconstituer le mouvement de la main à partir du texte qu’elle a écrit afin de comprendre ce qui a été écrit : recherches prometteuses ?